Rester à sa place (initialement changer de point de vue)

Publié le 14 Avril 2008

Souvent on ne se pose la question des actions et attitudes de l'autre que par rapport à soi et en se mettant à la place de l'autre
Si il fait ça c'est parce que ceci celà
Puis un jour on change de point de vue ou plutôt on revient à sa place
Et on se rend compte que l'autre a agit non pas contre nous
Mais seulement pour trouver sa place auprès de nous
Pour exprimer ce qu'il n'a pas pu dire

Je vous assure qu'on tombe de haut et qu'on se dit qu'il est parfois bon de ne pas partir de son point de vue (ou de ne voir que l'attitude comme une attaque) ou de chercher à se mettre à la place de l'autre.


Restons à nos  place .

Soyons dans l'écoute vrai pour que l'autre puisse s'exprimer et pour pouvoir l'entendre, afin que la relation reste un échange, un lieu d'équilibre subtil où chacun peut s'épanouir.

Publié dans #Divers

Commenter cet article
M
Bonjour Hadda, je tenais à te remercier pour les com réguliers que tu laisses sur ma rubrique "l'art du bien être" (Style and the City). Pour ce billet sur les points de vues, je partage ton avis, nous prêtons trop souvent aux autres nos propres pensées. Bravo pour ton Blog. Bonne continuation.
Répondre
C
tes textes sont porteurs de multiples interrogations et réflexions ,et surement d un grand nombre de discussions c est très interressant a bientot
Répondre
T
C'est rigolo de lire cela chez toi, je suis entrain de le vivre assez concrètement dans ma vie. Et c'est pas aussi simple que ces quelques phrases...
Répondre
H
<br /> <br /> je te rejoins c'est pas aussi simple que ces quelques phrases mais  elles sont en quelque sorte un petit rappel ...<br /> <br /> merci de ton passage<br /> <br /> <br /> <br />
S
Il y a ceux et celles aussi qui ne savent pas rester à leur place en cherchant toujours à devancer les besoins des autres, à porter plus qu'on ne le leur demande, à s'effacer dans le service à autrui - enfin, est-ce réellement s'effacer ou se rendre indispensable pour avoir le sentiment d'exister ? - porter l'autre jusqu'à le déresponsabiliser de tout...et d'où s'en suit un sentiment de culpabilité latent et constant pour le "porteur" et une déresponsabilisation, une infantilisation du "porté"...Un cercle vicieux d'où peu ou même personne n'en sort grandi si à un moment donné ou à un autre, on ne pose pas sa conscience sur ce mode de fonctionnement.<br /> Alors, ces bonnes âmes, apparemment bien intentionnées, qui régulièrement sortent de leurs frontières pour envahir - partant d'un bon sentiment - l'espace des "élu(e)s", pour leur venir en aide, pourraient peut-être rester à leur place si l'invitation ne leur est pas donnée, et de voir en cet(-te) "autre-à-aider", en cet(-te) "autre -à-protéger", quelqu'un(e) qui a la capacité d'agir sa vie, peu-êter avec un , voire des coups de mains, certes, mais pas en agissant à sa place.<br /> Personne ne peut vivre la vie d'un(e) autre. On a été conçu(e) ainsi... Personne ne peut choisir à la place d'un d'un(e) autre; ou alors c'est que l'autre a renoncé à son pouvoir de libre-arbitre...ou n'en a plus la capacité.<br /> Alors, rester à sa place, c'est aussi respecter la liberté de l'autre, le chemin de chacun(e). Sans l'autorisation de cet(-te) autre pour que l'on intervienne, pour que l'on choisisse à sa place, toute intervention même bien intentionnée peut devenir intrusive et une usurpation à son libre-arbitre et à sa liberté.<br /> Rester à sa place, accueillir l'autre dans ce qu'il-elle est, lui donner sa confiance et lui faire confiance, c'est aussi lui render son pouvoir et la capacité de grandir.<br /> Rester à sa place demande de l'humilité...<br /> C'est ne plus vouloir dominer, ne plus vouloir posséder...
Répondre
H
<br /> <br /> Je suis d'accord avec toi même si ce n'est pas le sujet du post qui parle plutôt de la tendance à "mal interpréter" , à "mal communiquer" en se positionnant ailleurs que sur Soi ou comme si il y<br /> avait un combat. Ce genre de comportement repose plus sur le doute que l'on porte sur Soi, la peur de l'abandon, plutôt qu'une volonté de domination.<br /> Ici il est question d'éviter les extrapolations basées sur un trop grand engagement émotionnel.<br /> <br /> <br /> <br />